Avoir un poulain est une question de choix qui se doit d'être réfléchi.
C'est mettre de côté des projets immédiats liés à l'équitation.
Souvent l'attente nous fait peur.
Et c'est là que l'on se rend compte que le temps passe tellement vite … Que bébé a déjà grandi ... et que l'on se dit qu'on aurait dû davantage profiter de lui petit.
Avoir un poulain ne se limite pas à le regarder.
Il y a 1000 et une choses à faire et vivre avec lui.
Car c'est faire de bébé un futur cheval bien dans son corps comme dans sa tête.
S'orienter vers un poulain, c'est déjà avoir la certitude de parfaire son éducation comme de suivre son mode de vie au sens large (alimentation, relations entre congénères, suivit vétérinaire etc)
Prendre plaisir à le voir grandir, évoluer.
Pouvoir suivre son épanouissement personnel et s’épanouir personnellement avec lui.
Savoir dans quelles conditions il a été élevé.
S'assurer que les méthodes et le cadre est celui qui nous convient.
Rencontrer ses parents, sa fratrie et ces copains de jeux.
Le connaître depuis toujours (ou presque …) et ne pas avoir de « mauvaises » surprises sur cette période cruciale de la vie d'un poulain.
Car bébé deviendra grand.
Beaucoup des choses vécues avant feront de lui ce qu'il sera après ; ce aussi bien sur le plan physique que psychique. .
Choisir un poulain ; c'est la quête d'une complicité fabuleuse, et la création d'une union magique
Élever correctement un poulain à un coût.
Pour ceux qui font convenablement les choses, bébé doit avoir des compléments alimentaires, être vermifugé régulièrement, vacciné, et faire connaissance avec le maréchal ferrant dès son plus jeune âge.
Il doit aussi avoir des bases d'éducation pour apprendre le respect et pouvoir être manipulable.
Ignorer ces obligations amènerait à plusieurs problématiques :
Un poulain craintif, voir sauvage et/ou carrément dangereux.
Des carences, une mauvaise croissance, un squelette fragile et un risque amplifié de maladies/pathologies à plus ou moins long terme.
Pour avoir de bons poulains, il faut aussi avoir de bons parents.
Une bonne poulinière se choisit.
Cela passe par les origines, le modèle, comme par la personnalité.
Des juments pleines de tares et au mauvais caractère mises à la reproduction juste pour qu'elle ne serve pas « à rien » est la pire des idées qui soit.
Il en va de même pour l'étalon.
Il est à mon sens important qu'il soit d'une lignée reconnue ayant faite ces preuves et donc intéressante dans sa succession.
Avoir été valorisé sous la selle et avoir exploré ce dans quoi il est performant.
Pouvoir juger de son bon caractère monté et de sa facilité d'utilisation.
Et il doit bien sûr posséder un agréable modèle et un être physiquement sain.
Pour faire un bon poulain, il faut donc de bons parents, et un réel suivit des petits.
Tout cela est un investissement en argent comme en temps.
Vouloir et avoir un poulain de qualité se répercutera forcément sur son prix de vente.
Oui, vous trouverez toujours moins chers ailleurs.
Car il est indéniable qu'un éleveur consciencieux et exigeant ne pourra pas rivaliser avec un éleveur laxiste et négligent.
Sauf si l'élevage produit à perte ... chose qui peut arriver mais qui ne peut durer indéfiniment dans le temps.
Il faudra bien de l'argent pour payer les soins, la nourriture et le reste à un moment ou à un autre, c'est du bon sens !
La bonne affaire peut exister, mais elle est loin d'être majorité.
Il faut comparer ce qui est comparable.
A chacun de se positionner sur ces souhaits et ces attentes.